mercredi 20 octobre 2021

Chasse à RAMBOUILLET, invitation FICIF : 2121.10.17/18.

Sarembaï a été très délicat a démarrer cette année. Il est de plus en plus difficile de l'introduire. J'ai vraiment l'impression de régresser dans cet affaitage compliqué. C'est sans doute l'âge (de l’aigle) qui met de la distance entre nous deux. Depuis un mois et demi, l'abaissement est constant et doux. Mais la distance de fuite est toujours présente, quel que soit le poids. Une grande peur se met donc en place et la mise sur l'aile est vraiment terrifiante. Ce qui est surprenant, c'est que son agressivité est telle qu'il charge littéralement quand il est frustré. Il est en fait de plus en plus compliqué à comprendre. Jeudi dernier, je fais un traîneau pour préparer la chasse de la FICIF à Rambouillet (samedi et dimanche). Il attaque franchement et poursuit sur cinq cents mètres. C'est pas mal mais un peu mou. Jusque-là, il est impossible à chaperonner autrement qu'en l'abattant. Donc, je le laisse sans chaperon tout l’entraînement. Arrivé à Rambouillet, devant la FICIF, je le sort de sa caisse pour le détendre. Il se dresse sur mon poing comme si nous étions en fin de saison. Il toise l'horizon, cherche un quelconque mouvement, bref il est en chasse. Je sors le chaperon, il le regarde, je lui enfile comme si de rien n'était. Je pense à ce moment découvrir mon oiseau, et par là même découvrir la Fauconnerie. Sur le terrain, il fait cinq vols et prend trois lièvres de très belle manière. Je fini par croire ce que me dit Aurélien Deniaud : Sarembaï n'a besoin que de chasse, il n'est plus nécessaire de l'embêter avec des séances de musculation, totalement inutiles. C'est sans doute lui qui a raison. Me sentant encore assez jeune, malgré quelques douleurs aux genoux, hanches, dos, alouette… Je finis par comprendre pourquoi les grands aigliers sont vieux. Bonne journée, J.L.

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