jeudi 19 décembre 2013

15/10 : Unterretzbach chasse au lièvre chez Josef.

Le départ est prévu de chez Josef vers 11h30. Pour y être, il nous faut une petite demi-heure en chargeant les oiseaux. Une bonne heure de route nous sépare de ce terrain mythique. Je me rappelle avoir compté 6 lièvres par hectare sur cette terre variée : des champs de courges succèdent aux champs de sorgo, épaulés par des maïs courts et peu larges. L’épeautre colle au blé et le seigle vient quelques fois s’intercaler. quelques labours, déjà, attendent l’hiver. les lièvres ont donc de multiples possibilités de couverts, de zones ouvertes, de surfaces claires. J’oublie les vignes qui viennent entrecouper toutes ces diverses cultures. Une petite dizaine d’aigles est présente. Deux autours nous accompagnent. Nous démarrons en ligne bien tenue dans une discipline germanique. Peter entreprend un premier lièvre pris en deux cents mètres ; la volonté de ce jeune aigle est impressionnante. Il fixe son lièvre avec force et l’empêche d’avoir l’initiative de la défense. Anton vole une forme assez petite de format mais avec 4,2 kg de muscle : elle se prénomme Cindy, Ronnie l’a baptisée “Schumacher”. Elle est très vive, elle possède un rythme d’ailes impressionnant. Il vole souvent par défaut, c’est à dire quand un autre aigle à manqué. Vous imaginez à quelle distance il permet à son oiseau de voler ! Il lance rapidement un lièvre par l’arrière et le coiffe magistralement. quelques chevreuils nous déboulent dans les pieds mais nous ne devons pas les voler. Vers une heure, un levraut me part dans les pieds : Sarembay lui met une pression énorme et aucun crochet ne sera pris. Ce pauvre levraut mourra avant que j’ai pu intervenir. Le long d’une hie, un brocard gicle du buisson à grands fracas de brindilles. Une fouine saute du fossé pour rentrer dans le buisson. Je recule à toute vitesse vers le bout de la haie où la fouine prend le parti de traverser. Bien mal lui en pris ; Sarembay la coiffe à quelques mètres du chemin. Il est un peu mordu mais sans gravité. Nous continuons de battre les champs mais déjà nous sentons que la population de lièvres à beaucoup baissé. Même si mes prises se succèdent à un bon rythme, la réserve n’est plus là. Nous battons maintenant plus large, des vignes sont entre nous et quelques champs de tournesol. Anton vole un lièvre et le manque ainsi que Peter. Les lièvres sont tous entrés dans le tournesol Je prépare Sarembay pour une attaque longue en descente ; un premier sort et Monika semble le voler, trop tard, il est entré dans les maïs. Un second sort du tournesol, je ne lisse le temps à personne de voler : “Orel” C’est le cri des aigliers Tchèques. Sarembay vole tranquillement en gardant son plafond, il glisse de plus en plus vite en restant au même niveau quand soudain il décide de plonger ; il ne manquera que quelques centimètres pour qu’il prenne. Ronnie vole un lièvre qui est dans les pois ; il vient de giter. Il redescend et bat là où il croit le capucin présent. Ne le voyant pas, il déchaperonne et son aigle pend en voyant le lièvre gité ; Ronnie le lève et le vole mais le tournesol est trop proche et il y trouvera sa défense. L’après midi avance, le soleil décline. Nous entreprenons un champs de pois gigantesque. Sitôt partis, Peter vole un gros lièvre d’un peu loin, il le manquera à nouveau. Nous avançons avec la certitude trouver ici des lièvres en masse. Rien n’y fait. Soudain une chance nouvelle s’offre à moi ; un lièvre déboule de son gite à une dizaine de mètres devant moi. Sarembay est déchaperonné, il entreprend comme à son habitude avec un rythme effréné et manque. La vitesse est là et lui permet une chandelle de quelques mètres. Bien placé il reprend le vol de ce lièvre. Je le vois glisser comme dans ses longs vols, puis disparaitre au sommet de la colline. Je cours à toutes jambes pour essayer de voir ce qui se passe. Arrivé en haut le champs descend sur six cents mètres jusqu’à la frontière Tchèque. Je ne vois pas d’aigle ; je cours vers le bas en ligne droite et la chasseur voisin me fait signe “derrière le chemin”. Après plusieurs minutes de course, je trouve Sarembay couché sur un gros lièvre. J’appelle Monika pour lui dire que j’arrête là et que la ligne peut continuer. Ce vol faisait plus de 700 mètres… Je récompense mon poussin et je me place à côté de Ronnie pour essayer de le servir. Ce n’était pas son jour. Il ne prendra pas. Cinq lièvres ont été pris ce jour, une fouine et un coq faisan dont je n’ai malheureusement pas vu le vol.  Nous rentrons à la nuit, passons chez le vigneron lui prendre quelques bouteilles, et nous allons tous ensemble boire un verre de vin blanc et manger un petit quelque chose avant de rentrer coucher les oiseaux.

Petite vidéo pour présenter le programme des condors :

Encore d’autres :

.DSC_0306

Jean-Louis au tableau

DSC_0165

Aurélien et Emilie,

DSC_0177

Yalla en poursuite

DSC_0186

L’aigle à Christian en poursuite juste avant la prise

.DSC_0197

L’aigle  de Christophe en survol, mais pas de prise…

 DSC_0220

La course pour reprendre l’aigle de Christian…

DSC_0232

Thibaud le magnifique…

DSC_0233

Le repos des guerriers …

DSC_0238

Content, Christian…

DSC_0283

Le tableau avec Gilbert LANCEREAU.

DSC_0298 

Le tableau avec le directeur de la Fédération voisine.

Quelques images de notre superbe chasse à BRUX 2013 :

photo 1(1)  photo 4(2) photo 3(2) photo 1(2)photo 5(1)  photo 5 photo 4(1)  photo 2(2)

photo 3(1)

mardi 26 novembre 2013

Réunion de chasse au domaine de CHAMBORD le 25 novembre 2013:

Romuald, il y a quelques semaines, participait à une réunion de vol sur le domaine des chasses de Rambouillet. L’ANFA était présente en force, puisque cheville ouvrière de cette organisation. Il prend contact avec les forestiers responsables des différents domaines et, après quelques discutions  et concertations communes avec l’ANFA, date est prise pour que les “Aigliers de France” montrent aux autorités cette chasse assez nouvelle dans notre pays.

Nous nous retrouvons au relais de chasse de la Hannetière sur le domaine vers 13H00. Les territoires sont montrés aux chasseurs et invités. Après les présentations et discours de bienvenue, nous reprenons les voitures pour aller au nord du domaine, sur une grande plaine le long d’un cours d’eau assez puissant. Les traqueurs poussent en longueur le petit bois d’où les chevreuils devraient sortir. Mais comme tout le monde le sait, il suffit de prévoir pour que le contraire se passe ; le chevrillard poussé, va rebrousser chemin à travers la traque. Ari le vole de très loin mais ce garnement fonce vers l’aigle pleine face. Ce jeune oiseau n’aura pas l’intrépidité de prendre… Pendant ce temps nous avons poussé une grande friche sans résultat. Nous décidons de retourner pousser le reste de ce touillas. Une chevrette se dérobe deux cents mètres devant Ari qui nous a rejoint. Je décide de voler quand même. Sarembaï entreprend mais elle se fourre dans un buisson ; l’aigle se branche assez haut. Je décide de le laisser, il est parfaitement placé. Il grimpe dans les branches plus hautes et fille de l’autre côté du ruisseau. Le vole est comme à son habitude, une succession de battements vifs et de petits planés successifs. Il vole comme cela sur 7 ou 800 mètres et plonge sur la chevrette. Nous ne voyons plus rien et ne pouvons que nous empresser de le rejoindre. Pas de pont en vue, nous ne connaissons pas les lieux, panique légère mais je commence à m’inquiéter. Nous sautons une clôture en fin de friche, et nous retrouvons Sarembaï trempé, qui sortait sans doute d’un combat une fois de plus inégal. Un beau vol, mais c’est manqué.

Pendant ce temps, Les autres aigliers étaient en quête de lièvres sur la plaine. Sept animaux se dégiteront et tous seront volés sans succès, dommage.

Nous rejoignons  finalement les voitures pour aller plus au bois. La prochaine traque nous emmène dans une prairie où les gorets sont très nombreux mais quelquefois mélangés aux mouflons. Ce nouveaux gibier nous est totalement inconnu et nous sommes tous en attente de les voir. Un troupeau court dans la prairie groupé comme un seul gros animal. Nous savons tous comment un mouton peut être têtu. Les mouflons ne sortirons pas. Nous ne pourrons donc pas voler.

Nous rentrons à la Hannetière et, autour d’un verre de l’amitié, nous clôturons cette belle journée. Tous les organisateurs sont heureux d’avoir approché cette chasse et avides de recommencer.

Sans doute à bientôt… J2Ailes.

vendredi 22 novembre 2013

SEZANNE : quelques images…

DSC_0020 DSC_0022 DSC_0025

ANFA 2013, SEZANNE, pays du champagne :

16 novembre : je prends la route au départ du Puy du Fou vers 13H30 en compagnie de Christophe accompagné de deux chiens qu’il doit livrer lors de cette assemblée. Nous sommes un peu nerveux car les nouvelles de SEZANNE concernant le gibier sont un peu décevantes ; en tous cas, nous n’allons pas là-bas pour le gibier, mais bien pour l’ambiance et les copains. La route n’est pas si longue et, après avoir pris un café en route, nous arrivons à BROYES où nous attend Mr Franco pour nous présenter les chambres que nous a préparé Jean-François Rapeneau. Nous attendons Aurélien qui ne doit pas tarder. Nous déposons nos bagages. Mr Franco nous donne quelques bouteilles de champagne que nous plaçons sous la fenêtre. Après la visite, une ampoule d’une applique fume ; je la démonte et lui dit qu’il faudra en mettre des moins puissantes. Nous quittons les lieux pour rejoindre les fauconniers déjà arrivés à “la croix d’or”, le restaurant de notre ami Jean-Claude DUFOUR. les salutations sont nombreuses et les discutions vont bon train. Chacun relate ses aventures de la saison de mue, présente son nouveau matériel, discute du nouvel oiseau, bref, nous refaisons le monde. Pendant le repas, Jean-François m’appelle pour me dire que les pompiers sont à Broyes !!! Je pars sur le champs avec Aurélien et, en arrivant, le VSAB est stationné sur la place feux allumés ; nous pensons à une faiblesse d’une personne agée, mais quand nous passons le virage, la grande échelle est là avec 15 pompiers affairés à éteindre le feu qui couvait dans des circuits électriques. Nous sommes sous le choc ; tout à l’intérieur est calciné. Nos affaires étaient dans une dépendance à l’écart et nous avons pu les récupérer . Mr Franco nous indique une nouvelle place pour passer notre nuit. Après une heure passée au bord de la route à ne rien faire, le chef des pompiers nous dit que nous pouvons rejoindre notre équipe. L’émotion est un peu retombée.  Nous rertournons à Sezanne et Jean-Claude nous a gardé une part de poulet. Nous nous couchons vers 1H00 du matin.

Le lendemain, petit déjeuner pris, nous nous rencontrons à Connantre à la salle des fêtes pour la distribution des terrains. C’est toujours un moment important pour apprendre les limites et tout les détails des bêtises à ne pas faire. Nous sommes les derniers à partir ; nos territoires sont tout près de Connantre, nous n’avons pas de délais de route. Jean-Claude me propose de nous montrer les limites car la personne qui devait nous accompagner n’est pas là. Nous faisons un peu de place dans le Range de J.C. (vous savez ce qu’est une voiture de fauconnier…) Jean-Yves vient avec moi, Christophe et Aurélien restent là, et nous attendent,  inquiets… J.C. ets un peu sous le coup de l’exitation et démarre promptement. En ville, pas de problème ; une fois dans les champs, sur le goudron, pas de problème. Mais dès que nous prenons la terre, l’accélération se fait sentir, La flaque d’eau est assez grande, nous passons dedans, et le Range part en crabe ; le contrôle est impossible, le champs de betteraves s’approche, les roues se bloquent, et l’inévitable arrive : le Range se couche sur le côté et glisse sur le toit. Le pare-brise approche de ma tête puis tout s’arrête. nous sommes suspendus à la ceinture de sécurité, il faut la décoincer. Une fois débloquée, J.C. sort par la lunette de côté. Jean-Yves aussi, j’ai un peu plus de mal car je ne peux pas bouger beaucoup à cause du pare-brise un peu proche. mais après quelques minutes, je trouve le chemin de la sortie. Nous nous réconfortons en téléphonant à Aurélien… Le Marmont arrive, nous remettons le Range sur ses roues,la dépanneuse arrive et les voitures avec les aigles aussi.

Nous lançons la chasse dans les betteraves où nous ne verrons pas le moindre lièvre.

Demain soir, la suite….

Les champs ici dans la marne sont très grands, 1km 200 de longueur sur 400 à 600 mètres de largeur. Une traque dure presque une heure. Le premier champs nous promène et nous pouvons juger la terre, elle ne colle pas trop, elle est un peu granuleuse,même sous les betteraves. Le second champs est un blé fraichement semé. Nous le descendons lentement et nous levons deux lièvres, très loin. Aurélien vole une fois sans la moindre chance de remonter ce lièvre parti à plus de deux cents mètres. Le vol est incisif et constant, le rythme est soutenu et cela m’étonne pour un jeune oiseau qui est souvent bien plus souple. Le reclam est bon. Christophe lance contre vent, aucune chance là encore. Le vol est vif, le coup d’aile puissant. On sent que Christophe comme Aurélien tiennent leurs aigles respectifs de bonne manière. Je vole un lièvre un peu plus court en fin de traque, Sarembay remonte bien et ne griffe pas… C’est le pemier vol du matin, on lui donnera cette excuse.

Nous entreprenons une moutarde gigantesque qui nous emmène sans doute chez le voisin… nous en sortons au bout d’une demi-heure et rejoignons ce que nous pensons être notre chasse. Des agriculteurs nous croisent sans nous interpeller : c’est surement qu’on est pas chez lui. Les lièvres ne sont pas non plus dans les moutardes…

Nous avançons doucement dans la matinée, et après avoir traversé une énorme luzerne, sans rien y trouver, nous découvrons un chaume assez vieux pour nous laisser croire qu’ils sont là !

Nous l’entreprenons vent debout, de façon à ne pas donner vent de notre présence aux capucins. Nous en lèverons cinq, ce qui est pas mal pour ce champs. Tous partent nez au vent et les oiseaux souffrent à essayer de remonter ces diables coureurs. Rien ne sera pris. Nous remontons vers les voitures pour casserune croute bien méritée. Pascal Hamel nous a offert une bourriche d’huitre que nous ouvrons pour l’apéritif. Elles sont délicieuses, grasses, fines, délicates ; ce sont les meilleures huitres que nous ayons mangées, c’est l’avis de tous. Petit beurre de Noirmoutier, pain de campagne, un Condrieu avec çà, le petit Jésus en culotte de velours. Le champagne de Jean-François nous aide à finir le pâté ; le jambon d Vendée accompagne le pain des monts du Lyonnais. Nous ne nous sommes pas laissé abbatre, comme vous le constatez…

Vers 14H30, nous reprenons la chasse. Le vent est toujours soutenu et gêne considérablement nos oiseaux. Nous nous déplaçons de quelques kilomètres et cherchons un coin un peu abrité. Au sud de Connantre, quelques champs assez ras nous attendent. Nous les parcourons sans voir plus de lièvres. Tout l’après midi, nous les chercherons sans toutefois les trouver. Le soir, une attaque superbe simultanée de Sarembay et de l’aigle d’Aurélien nous a ravi. Ils ont quand même manqué. Ce capucin a été “recoiffé” tant cette action lui est passée prêt. Dommage…

Le soir, nous assitons à la présentation du livre de Patrick Morel, “l’art de la Fauconnerie”. ce livre complet manquait dans nos bibliothèques. De superbes photos, des intervenants spécialisés complètent les écrits savants de Patrick.

C’est un livre indispensable à tout fauconnier.

Le repas du soir, à la croix d’or, était somptueux.Le cuisine raffinée de Jean-Claude a dû en ravir plus d’un. Le monde, une fois de plus, a été refait, revu et corrigé… Le dormi nous empogne vers minuit, nous rejoignons Broyes.

Le samedi ressemblera, sans les accidents, au vendredi. Nous marcherons peut être un peu moins, mais nous ne verrons pas plus de lièvres. Malgré tout, nous avons eu des occasions de prendre que nos oiseaux n’ont pas saisies. Sans doute, le vent un peu violent,et la progression négative de nos oiseaux n’a pas permis de prise. Une fois encore, dommage.

Le diner de samedi est encore une maille au dessus de la veille . Jean-François nous a rejoint pour passer la soirée avec nous. Henri Desmont  me demande de se joindre a nous pour passer ce repas ; je suis très fier d’accepter cette présence qui nous oblige  à écouter. Henri nous a raconté quelques merveilleuses chasses et Christophe, dresseur professionnel, à longtemps discouru avec ce monument du haut vol. Vers 0H30, nous rentrons.

Le rendez vous de dimanche est prévu à Moeurs, dans une église du 13eme siècle où des fresques authentiques ont été restaurées. Elles montrent trois fauconniers à cheval. C’est ici que sera dite la messe de saint Hubert, par le fils de Philippe Justeau, notre président. Il n’y manquaient que les trompes. Après la messe, un apéritif est servi. Nous saluons l’audience et, après les dernières huitres dégustées, nous prenons la route vers Rambouillet pour saluer Romuald qui n’a pas pu nous accompagner.

Le week-end se termine. L’organisation de Jean-Claude a été exemplaire. Le gibier manquait, mais nous savons tous que cela fait partie de la chasse. 2013 aura été un bon cru…

mardi 22 octobre 2013

Des images en veux tu en voilà…

https://picasaweb.google.com/102502412481109930156/WindowsLiveWriter02?authuser=0&feat=directlink

OPOCNO : 10 Octobre…

Nous nous retrouvons au jardin, les dépôts de fientes des oiseaux derrière eux, montrent le niveau de récompense de la veille. Sarembay ne marque pas car je le récompense peu ; en effet, c’est un oiseau à petite fourchette : il mange peu et prend du poids au moindre gramme de nourriture. Déjà pour l’abaisser, j’ai dû me faire mal au cœur en le nourrissant peu. Je l’ai sorti à 4,250 kg pour un poids de vol autour de 3,3 kg. Il est arrivé à ce poids à peine dix jours avant cette réunion… Les entrainement n’ont pas été nombreux mais efficaces au vu des premiers vols…

Nous présentons les oiseaux comme chaque matin dans la cour et partons pour les terrains de chasse : aujourd’hui, Moravany, petit village d’une centaine d’habitants.  Cette chasse est curieuse : depuis une vingtaine d’années, quelques scientifiques de l’université de Prague, chasseurs, gèrent ce domaine en symbiose avec les agriculteurs pour optimiser la chasse et le gibier. Cette démarche intéressante, leur à permis d’atteindre des densités incroyables de lièvres, faisans, chevreuils. Chaque année, c’est ici qu'un “carton” est fait… Mais depuis l’an dernier, ces chasseurs ont vieilli et les agriculteurs ont rajeuni ; ce qui a fait venir le maïs dans la commune. Depuis, la densité à été divisée par trois, ce qui laisse encore une belle population mais, on commence à apercevoir la baisse. Le groupe d’anciens savants est encore gaillard, ils nous suivent à pied et nous commençons par une pièce fauchée d’au moins cent hectares. Les lièvres partent très loin, nous sommes dans le vent. Les vols sont très longs et montrent toute la force et la détermination de cet oiseau. Monika prend un lièvre à l’autre bout de la ligne. Nous sommes étirés sur presque un kilomètre, ce qui ne nous permet pas de voir les prises de l’autre extrémité. Sarembay vole un lièvre très loin, plus de 150 mètres au démarrage, il le remonte facilement, mais arrivé sur l’animal, il manque cruellement de forces restantes et se pose. Je le réclame, et je le vois décoller pour attaquer un autre lièvres qui vient de l’arrière. IL le coiffe à 400 mètres de moi… Il me faut quelques minutes pour le rejoindre, lui retirer sa proie, ranger et mettre le lièvre dans mon sac à dos, et reprendre ma place ; la traque peut continuer. Sur le retour de cette pièce, après plus d’une heure, le vent forci. Il devient presqu’impossible aux oiseaux de remonter face au vent. Monika, comme à son habitude, marche cent mètres devant la ligne ce qui agace tout le monde… Mais personne ne lui dit… Elle vole donc sur des animaux qui partent sur son côté ou son dos, mais devant nous. En quelque minutes, elle vole un gros lièvre sur plus de trois cents mètres vent de côté, ce qui donne un avantage à l’aigle qui l’utilise à merveille. Tel un boulet de canon, Attila “explose” ce lièvre et le cloue au sol. Superbe, même si c’est un peu volé…. L’après midi, nous changeons de place et chassons un chaume de maïs ; cette plante que je déteste comme beaucoup le savent. Je ne suis pas très emballé mais il semble que nous rencontrions pas mal, d’après les chasseurs. Sitôt entrés dans le chaume, un premier lièvre est volé par Josef très, très loin devant nous ; tout de suite, nous pensons que la récupération sera longue et difficile avec ce vent. Mais ceux là ne connaissent pas Josef, son aigle à un réclame étonnant, une force détonante.  Il est sur son poing avant que nous ayons constitué la ligne. Nous lançons la chasse : un lièvre part derrière moi et, d’étonnement, je manque le dé chaperonnage de Sarembay ; je dois m’y reprendre à deux fois je perd un temps considérable. Il doit remonter plus de cent mètres de retard, ce qu’il fait en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il traverse la voie ferrée en louvoyant face au vent et toujours au dessus de son lièvre. Je pars en courant car j’ai perdu les deux de vue. J’entends siffler le train ! je ne vois ni aigle ni lièvre. Je cherche et scrute le paysage qui m’est offert : un labour profond d’une terre noire d’ébène. Sarembay est surement sur son lièvre mais où ? le train arrive, je fais tout ce que je peux pour inspecter la voie… Le train passe, rien ne se passe… Je trouve enfin Sarembay sur son lièvre, dans un trou de labour. J’ai le cœur qui bat la chamade tellement j’ai eu peur… Enfin, plus de peur que de mal, comme dit le dicton. Je récompense et je rejoints le groupe qui aura volé un autre lièvre pris par Milan Straka. Une fois de plus Sarembay m’étonne par sa vitesse, sa vitalité, sa manœuvrabilité. Quatre vols, deux lièvres, en deux jours je reste au dessus de 50 % de prises par rapport au nombre de vols. Je suis stupéfait car sa préparation, si elle a été sérieuse, ne lui a pas permis d’avoir du fond. Pourtant, il démontre une vraie volonté de chasseur aguerrit. Nos “savants-chasseurs” reçoivent le tableau et l’analysent avec quelques commentaires assez inhabituels sue les sexes, les âges, la qualité du poil, les blessures anciennes, etc…. Nous rentrons, jardin, “Sol”…

OPOCNO 2013 : 7 octobre…

7/10 : Sarembay est fin prêt. Nous partons du Puy du Fou à deux voitures, l’une pour Opocno seulement, l’autre pour Opocno et Falkenstein en Autriche. Nous faisons halte chez Marie-Jeanne ma sœur, qui nous a concocté un bon petit plat… Soirée rapide entre amis, le dormi nous empougne, comme on dit en Vendée…

OPOCNO 2013 : 8 octobre…

8/10 : 5 heures du matin, le soleil ne se lève pas encore mais nous sommes entrain de petit déjeuner. Nous partons tôt pour arriver tôt. Il nous reste 852 kilomètres à parcourir, presque tout sur autoroute. Nous arrivons  vers 15 heures à Opocno ; nous allons vers la zone gardée où les oiseaux sont jardinés. La surveillance est garantie par les jeunes élèves d’une école de chasse de la région qui vont se relayer pour qu’aucun problème ne survienne. Elie place son épervier sur la perche haute, Pierre aussi et Alexis sur sa perche ronde. Quant à moi, je dispose Sarembay sur son bloc avec les aigles de Josef qui sont déjà là depuis longtemps. Nous nous dirigeons ensuite vers l’administration ; il faut savoir qu’il y a une quinzaine d’années, cette région était encore sous un pouvoir communiste. Les bureaux, les édifices publics, étaient les plus grand monuments de la ville. Le cinéma en faisait partie est c’est là que Hannah, la responsable des enregistrement, nous attend. Nous présentons nos permis, carte d’identité, nous réglons l’inscription qui englobe tous les frais de gestion, hébergement, gardiennage des oiseaux, etc… Une petite heure après, nous nous libérons de ces petits tracas et rejoignons Jeff, au “sol”   le seul bar restaurant à peu près correct du village. Nous passons quelques temps ensemble à refaire le monde dans un complexe mélange de langues, anglais, allemand, tchèque, slovaque et d’autres inventées sur place.

OPOCNO, 9 octobre 2013…

 

9/10 : Le lever nous conduit au petit déjeuner ; pris dans la salle commune des chambres d’hôtes “Les orchidées”, nous dégustons charcuteries, fromages, confitures, œufs dur, etc.… Vers 9 heures, nous allons voir les oiseaux au jardin. Ils ont comme nous passés une bonne nuit, et le temps de bavarder avec quelques autres autoursiers ou fauconniers, l’heure approche de présenter les oiseaux au rendez-vous. Ce rendez-vous est mythique : pour les jeunes Autoursiers que j’ai fait venir du Puy du Fou, cela va être un moment fort. Tous les oiseaux sont alignés dans la cour du château. Austère, simple de conception, la majesté du lieu laisse une impression pesante. Elie, Pierre et Alexis sont un peu perdus et je les présente à Mirka, maîtresse fauconnier Tchèque. Sa gentillesse, son anglais léger, vont mettre complètement à l’aise nos fauconniers. Terry Large, fauconnier anglais, se joint à eux pour les encadrer. Les discours suivent aux discours (les Tchèques aiment cela !), c’est le départ pour les terrains de chasse. Je dois donc les abandonner  à leur groupe. Ils vous raconteront leurs chasses…

Notre groupe part pour un territoire proche : 13 kilomètres. Nous sortons les oiseaux et nous nous présentons aux chasseurs hôtes. Très vite, nous remettons les oiseaux en boite pour entrer dans une auberge et casser une petite croute. Une heure plus tard, nous ressortons nos aigles cette fois pour les choses sérieuses. Un petit vent gêne un peu les oiseaux, nous arrangeons le sens de traque pour enlever cet inconvénient. Le premier champs de moutarde ne nous offrira que deux lièvres qui ne seront pas pris. Le temps est assez sombre mais il ne pleut pas. Plusieurs kilomètres vides nous laissent pantois. Les autres années, cette chasse était couverte de lièvres (environs deux à l’hectare) cette année, nous pouvons enlever un zéro et dire que la densité est plus proche de deux lièvres aux dix hectares, ce qui, en France, reste respectable. Je vole une première fois, Sarembay se dérouille les ailes mais ne prend pas. Le réclame est bon.  Monika vole et prend un capucin de belle façon. Sarembay entreprend un lièvre en toute fin de traque, quand plus personne n’y croit, un lièvre saute en caponnière vers l’arrière. Je suis obligé de contourner le vent et de lancer dans une position bien embarrassante. Malgré tout, Sarembay redresse son axe et coiffe ce lièvre contre le vent avec une force impressionnante. Un peu plus tard, Ronnie vole un lièvre très loin sans chance de prendre pour l’aigle, croit-on. Il remonte face au vent sur trois cents mètres et coiffe ce lièvre, de toute beauté. Vent dans le dos, cette fois ci, les lièvres nous éventent ; malgré tout, les vols se succèdent à grande distance. Ce type de vols démontre bien que dans le vent, les aigles peuvent là où les autres oiseaux ne peuvent plus. Sarembay coiffera un second lièvre sur le soir. Un tableau est présenté aux chasseurs tous ravis d’avoir assisté à de très beaux vols et quelques prises. Cinq lièvres auront été pris ce jour là. Nous rentrons jardiner les oiseaux et nous dirigeons vers le “Sol”…

OPOCNO : 11 octobre…

Les quelques bières de la veille nous ont rendu la bouche pâteuse… La nuit, bonne, courte, nous renvoie au jardin. Les oiseaux ont l’air bien, ils se font le plumage, boivent un peu et attendent que nous leur proposions une nouvelle sortie. Les glatissements des aigles  nous font oublier les autres oiseaux qui chantent aussi, mais un peu moins fort. Nouvelle et dernière présentation du matin ; le “French Team” comme nous ont baptisé les anglais (écossais, pardon!) et présent, en tenue, remarqué…Nous partons pour une village un peu plus éloigné de Opocno (40 km). Cette chasse court le long d’un ruisseau fourni en joncheraies, buissons, zones humides, où les chevreuils devraient se plaire. Le chasseur ouvre le tableau : cinq chevreuils (pas de grosses chevrettes, pas de brocard) et cinq lièvres. Nous sommes enchantés car c’est la première fois qu’on nous autorise le chevreuil.  Je ne sais pas du tout quel sera le comportement de Sarembay en présence de cet animal ? Nous débutons la traque dans un prés vert d’herbe de fourrage. Les lièvres y sont nombreux mais il faut vraiment marcher dessus pour qu’ils se lèvent. Le buissons qui nous sépare du reste de la ligne ne nous permet pas de voir les attaques successives mais non fructueuses de l’autre côté de la ligne. Ronnie qui vole avec moi, attaque un premier lièvre dans le vent ; il ne prend pas. Un deuxième déboule, il lance, beau vol, puissant, rapide et le lièvre se défend en sautant à la verticale, ce qui impose à l’aigle de passer dessous ; cette défense courante chez le lièvre est vraiment très spectaculaire. Un premier chevreuil sort un peu loin de moi, je vole quand même, belle attaque, peu de conviction mais nous sommes le matin… Je réclame et nous poursuivons. Un deuxième déboule mais là, c’est un chevrillard bien peu dégourdi. Sarembay l’entreprend mais son calcul du vent est mauvais, il ne manquera que quelques centimètres pour qu’il griffe… Dommage, à partir de cet instant, il ne donnera pas suite aux attaques des divers chevreuils que je lui présenterai. Un peu plus loin, le long du ruisseau, Ronnie attaque violement un lièvre et, pris sans doute d’un manque de contrôle, je lâche en même temps que lui (ou un peu après…) les aigles volent de concert ce lièvre rusé qui s’en sortira par une cabriole bien spectaculaire. Un peu plus tard, il prend son premier lièvre du jour. Quelques dizaines de mètres plus loin, Sarembay ne laisse aucune chance à un capucin adulte. Nous continuons avec deux équipes, une de chaque côté du ruisseau. D’autres chevreuils sortent mais rien n’y fait ; seul Francisek griffera un e chevrette sur un bon kilomètre pour la relâcher au bout du compte… Chasseurs pas contents du tout… Il devra s’acquitter quand même de 80 € pour blessure…Nous clôturons assez tôt avec cinq lièvres et pas de chevreuil, tant pis… Ce sera pour une autre fois. Ce soir là, c’est la présentation finale ; tout le monde est présent, mes petits français qui ont pris soit dit en passant, trois lièvres, deux petits pour Alexis et un gros pour Pierre, Elie n’ayant fait que voler quelques pigeons sans plus de conviction. Son épervier va bien est c’est là le plus important, tant le déplacement est long, les lieux de jardinages différents de ce qu’il vit à la maison. C’était pour eux, une sortie de formation. Le tableau est beaucoup plus faible que les autres années : Quelques coqs faisans, 47 poules, une petite dizaine de perdrix, 44 lièvres et 17 chevreuils tous pris par le groupe de Radek. Ce gibier devient commun en République Tchèque et les aigliers se forment à cette chasse extrême un peu particulière. Chacun récupère son gibier, mes cinq lièvres sont là, un peu lourd pour une main gauche mais il n’est pas question d’en laisser. Je les dépouillerai demain chez Josef, il a tout ce qu’il faut pour cela.

Cette superbe réunion se termine, les “Puy du Fou” sont ravis, plein de souvenirs, pleins d’images insolites, plein d’autres choses que nos habitudes… A l’année prochaine, c’est sur…

15/10 : Unterretzbach chasse au lièvre chez Josef.

Le départ est prévu de chez Josef vers 11h30. Pour y être, il nous faut une petite demi-heure en chargeant les oiseaux. Une bonne heure de route nous sépare de ce terrain mythique. Je me rappelle avoir compté 6 lièvres par hectare sur cette terre variée : des champs de courges succèdent aux champs de sorgo, épaulés par des maïs courts et peu larges. L’épeautre colle au blé et le seigle vient quelques fois s’intercaler. quelques labours, déjà, attendent l’hiver. les lièvres ont donc de multiples possibilités de couverts, de zones ouvertes, de surfaces claires. J’oublie les vignes qui viennent entrecouper toutes ces diverses cultures. Une petite dizaine d’aigles est présente. Deux autours nous accompagnent. Nous démarrons en ligne bien tenue dans une discipline germanique. Peter entreprend un premier lièvre pris en deux cents mètres ; la volonté de ce jeune aigle est impressionnante. Il fixe son lièvre avec force et l’empêche d’avoir l’initiative de la défense. Anton vole une forme assez petite de format mais avec 4,2 kg de muscle : elle se prénomme Cindy, Ronnie l’a baptisée “Schumacher”. Elle est très vive, elle possède un rythme d’ailes impressionnant. Il vole souvent par défaut, c’est à dire quand un autre aigle à manqué. Vous imaginez à quelle distance il permet à son oiseau de voler ! Il lance rapidement un lièvre par l’arrière et le coiffe magistralement. quelques chevreuils nous déboulent dans les pieds mais nous ne devons pas les voler. Vers une heure, un levraut me part dans les pieds : Sarembay lui met une pression énorme et aucun crochet ne sera pris. Ce pauvre levraut mourra avant que j’ai pu intervenir. Le long d’une hie, un brocard gicle du buisson à grands fracas de brindilles. Une fouine saute du fossé pour rentrer dans le buisson. Je recule à toute vitesse vers le bout de la haie où la fouine prend le parti de traverser. Bien mal lui en pris ; Sarembay la coiffe à quelques mètres du chemin. Il est un peu mordu mais sans gravité. Nous continuons de battre les champs mais déjà nous sentons que la population de lièvres à beaucoup baissé. Même si mes prises se succèdent à un bon rythme, la réserve n’est plus là. Nous battons maintenant plus large, des vignes sont entre nous et quelques champs de tournesol. Anton vole un lièvre et le manque ainsi que Peter. Les lièvres sont tous entrés dans le tournesol Je prépare Sarembay pour une attaque longue en descente ; un premier sort et Monika semble le voler, trop tard, il est entré dans les maïs. Un second sort du tournesol, je ne lisse le temps à personne de voler : “Orel” C’est le cri des aigliers Tchèques. Sarembay vole tranquillement en gardant son plafond, il glisse de plus en plus vite en restant au même niveau quand soudain il décide de plonger ; il ne manquera que quelques centimètres pour qu’il prenne. Ronnie vole un lièvre qui est dans les pois ; il vient de giter. Il redescend et bat là où il croit le capucin présent. Ne le voyant pas, il déchaperonne et son aigle pend en voyant le lièvre gité ; Ronnie le lève et le vole mais le tournesol est trop proche et il y trouvera sa défense. L’après midi avance, le soleil décline. Nous entreprenons un champs de pois gigantesque. Sitôt partis, Peter vole un gros lièvre d’un peu loin, il le manquera à nouveau. Nous avançons avec la certitude trouver ici des lièvres en masse. Rien n’y fait. Soudain une chance nouvelle s’offre à moi ; un lièvre déboule de son gite à une dizaine de mètres devant moi. Sarembay est déchaperonné, il entreprend comme à son habitude avec un rythme effréné et manque. La vitesse est là et lui permet une chandelle de quelques mètres. Bien placé il reprend le vol de ce lièvre. Je le vois glisser comme dans ses longs vols, puis disparaitre au sommet de la colline. Je cours à toutes jambes pour essayer de voir ce qui se passe. Arrivé en haut le champs descend sur six cents mètres jusqu’à la frontière Tchèque. Je ne vois pas d’aigle ; je cours vers le bas en ligne droite et la chasseur voisin me fait signe “derrière le chemin”. Après plusieurs minutes de course, je trouve Sarembay couché sur un gros lièvre. J’appelle Monika pour lui dire que j’arrête là et que la ligne peut continuer. Ce vol faisait plus de 700 mètres… Je récompense mon poussin et je me place à côté de Ronnie pour essayer de le servir. Ce n’était pas son jour. Il ne prendra pas. Cinq lièvres ont été pris ce jour, une fouine et un coq faisan dont je n’ai malheureusement pas vu le vol.  Nous rentrons à la nuit, passons chez le vigneron lui prendre quelques bouteilles, et nous allons tous ensemble boire un verre de vin blanc et manger un petit quelque chose avant de rentrer coucher les oiseaux.

FALKENSTEIN 2013 :

https://picasaweb.google.com/116254837031858603950/Falkenstein2013?authuser=0&authkey=Gv1sRgCND66ou6vPbX2gE&feat=directlink

dimanche 29 septembre 2013

Notre ami Christophe démarre fort :

DSCF2429

Premier lièvre pris chez lui, au sortir d"’un tournesol en fauche…  Bel exploit et grande motivation pour cet aigle qui débute…

mardi 2 juillet 2013

nouvelle venue

voila les photos de ma future forme.
je pense pouvoir la récupérer d'ici mi août.


mercredi 17 avril 2013

Problème autour des détentions et des mouvements d’armes, pour info et pour action :

Véronique MATHIEU, Présidente de l'Intergroupe Chasse au Parlement européen vous communique cette alerte
Note d'alerte
Participation des chasseurs urgente : Enquête en ligne sur les armes à feu

Comme elle l'a fait sur le piégeage et le bien-être animal, la Commission européenne vient de lancer une consultation Internet sur les armes à feu .
Cette consultation est la première étape en vue de la révision de la Directive Armes qui aura lieu en 2015. A la lecture du questionnaire, nous pouvons craindre que la Commission européenne propose l'interdiction de l'achat et de la vente d'armes et de munitions sur Internet (question C.5) et dans toutes les foires de l'UE (C.6), de pouvoir prêter son arme à une personne tierce, l'obligation pour les propriétaires d'une arme de présenter un certificat médical (C.7), etc. Je crains que nous perdions en 2015 tout ce que nous avions gagné lors de la révision de 2008. La bataille sera très rude.
C'est pourquoi je vous demande de vous mobiliser en remplissant ce questionnaire et en le diffusant à tous vos adhérents, lecteurs, chasseurs, tireurs sportifs, ect. Votre participation est très importante car les résultats seront utilisés par la Commission européenne pour présenter une législation qui pourrait être très restrictive pour les chasseurs, les tireurs sportifs, les athlètes, dont on sait qu'ils ne sont pas des criminels en puissance.
Vous avez jusqu'au 17 juin , dernier délai, pour répondre à l'enquête en ligne.
Face à nos nombreuses protestations auprès de la Commission européenne contre la seule publication des enquêtes en anglais, celle-ci est cette fois disponible en français.
Raison de plus pour nous mobiliser !
Pour répondre au questionnaire, reportez-vous aux deux pièces jointes ci-dessous, le mode d'emploi et si vous le souhaitez le questionnaire avec les réponses indicatives.

Mode d'emploi acces consultation Questionnaire avec reponses indicatives
Accédez au questionnaire sur Internet à cette adresse : http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=ReduceFirearmsRisk&lang=fr

Cà y est, ils ont ouvert le nouveau “JURA FAUNE”

http://www.lejsl.com/bresse/2013/04/16/jurafaune-prend-son-envol

lundi 18 février 2013

Bonnes images sur la Fauconnerie en général :

http://youtu.be/6juanU043j0

http://youtu.be/TtC42jLh2K4

http://youtu.be/wlrxhRvwozI

Deux petits film sympas :

http://youtu.be/RJYeTwGnzm4

http://youtu.be/7-flrRnVM20

Le période de chasse se termine, les jours s'allongent, la mue n'est plus si loin. En ce qui me concerne, j'ai pris un peu d'avance : le péroné droit qui m'a lâché il y a quelques semaines (4 pour être précis), m'a obligé de nouer la longe. SAREMBAY va muer un peu plus vite cette année. Il sortira plus beau mi août. J'ai déjà hâte de voir les jours raccourcir, signe irréfutable de l'ouverture proche. Cette année a été pour quelques uns de nous l'année révélant l'aigle. Pour d'autre s il faudra encore attendre un peu. En tous cas, le niveau de nos oiseaux n'a pas baissé. Les résultats sont de plus en plus présents. Bravo à toutes et tous et à vos plumes...  

Hier, à la sortie de LA BAULE, sur un marais salant, quelques ibis sacrés rescapés du massacre :



Un de plus...