mardi 24 janvier 2023

REUNION DE CHASSE EN PICARDIE

        Nous étions attendus par Thibaud LEGRAS propriétaire d'une grande ferme en Picardie vers 11h30. Les bouchons de Paris (habituels) nous ont retardé de quelques minutes pour déjeuner sur le pouce. Corentin arrive quelques minutes après nous et Emmanuel FILOU nous accompagnait. Il fait assez froid, nous supportons facilement les vêtements chauds. Les aigles sont pesés, bipés, chaperonnés. Nous parons pour une après-midi de chasse sous le soleil du Nord. 

         Déjà la taille des champs est gigantesque ; nous ne sommes pas habitués à chasser la grande plaine. Une stratégie doit être mise en place car les lièvres que nous réussissons à voir se dérobent  à des distances in-volables. Deux aigles sont placés aux endroits où le déboulé des lièvres est connu. Aurélien vole un premier animal très très loin, sans prendre. Nous comprenons dès lors que ce sera très difficile de prendre. Quelques vols suivent tous aussi peu efficaces. Bizarrement, les lièvres sont plus dans les labours que dans les couverts. Pourtant, la phacélie  abrite souvent et volontiers ces animaux amateurs de grandes surfaces.

        Aurélien fera six vols dont un  où Altin est supposé prendre, pourtant il n'y aura pas de lièvre dans ses griffes en arrivant. Sans doute Altin est-il plu s étonné que son fauconnier ? Nous ne le sauront pas, car la réponse ne fut pas claire. Sarembay a fait quatre vols, je crois dont un avec prise sur un capucin très vif qui  après un tour sur place s'est libéré aussi. Corentin à volé deux fois aussi, je crois, sans prise. Cette journée nous présage comme nous l'attendions, un week-end sérieux de vols nombreux avec peu de prises. La Picardie préserve ses lièvres, ça c'est sûr... Un grand merci à Thibault qui a été un guide précieux.

 

        Le lendemain, nous chassons à la ferme d'Avin chez les COMPÈRE. Le temps est beau, le soleil est présent, le froid pique de partout. les doigts dans le gant vont avoir du mal à se réchauffer. Le protocole est habituel, c'est la septième année que nous venons ici laisser nos oiseaux s'exprimer à loisir. Les invités sont nombreux, Alexandre et son papa Christophe nous attendent avec un café et des pâtisseries bienvenues.  Nous ne sortons qu'un oiseau afin de rester dans les clous en rapport à l'IAHP. Je fais une présentation de la chasse au vol française en quelques minutes puis nous parons pour la chasse. 

        La première pièce que nous allons traquer enclave toute la ferme. Wilfried nous a rejoint ce matin et il se place en avant (très en avant) de la traque. Je suis aussi placé au coin de la ferme (c'est moi qui a le moins à marcher pour commencer). Corentin est dans la traque ainsi que Aurélien. Dès le départ, un lièvre gîté bondit devant Aurélien qui déchaperonne en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire et lance Altin qui ne laisse aucune chance à ce lièvre du matin. Avant même qu'Aurélien n'ai pris, un lièvre me vient de la ligne de traque droit dessus, je le laisse approcher. Il est encore à une centaine de mètres de moi quand il vire à gauche , en fait sur ma droite. A ce moment, il accélère et je lance Sarembay qui entreprend sérieusement cet animal. Il prend le large assez loin et traverse le chemin pour prendre le grand blé, mais avec un léger vent positif, Sarembay crochète et griffe magistralement le capucin. Je sers l'oiseau, je range le lièvre, je me replace et aussitôt, Wilfried vole un lièvre qui lui passe à gauche assez loin aussi. Il vole son aigle dont j'ai oublié le nom. Le lièvre entre dans une haie assez épaisse et traverse sans se douter un instant qu'un aigle de 3.5 kg allait lui tomber sur le paletot. Le lièvre est pris dans les ronces, ce qui fait trois en vingt minutes. Tous sont ravis, les oiseaux et les invités. Pendant ce temps, dans la chasse voisine, une annonce de tir de chevreuil est entendue. Le brocard sort du bois pour entrer dans notre parcelle. Il passe trop loin de Corentin qui ne peut voler. Nous le retrouvons un peu plus loin dans un grand labour ; il semble inquiet, mais ne fuit pas. Même, il se couche et observe. Corentin, accompagné d'Alexandre, entre seul dans le labour pour contrôler si l'animal est blessé et peut être le voler. Le chevreuil ne bronche pas, mais le labour est immense. Soudain, il se relève gentiment, Corentin vole sans succès, sans doute un peu loin encore de cet animal qui ne souffrait finalement de rien. La matinée se termine, nous rentrons pour le déjeuner tiré des sacs. 

        L'après-midi, nous sommes transportés dans le traditionnel van tiré par le land-cruiser de Christophe. Nous faisons quelques kilomètres pour rejoindre une partie laissée en engrais vert (phacélie, navets chinois, etc...) Les aigliers postés sont déposés le long de la nouvelle traque. Elle est très longue, et très large aussi. Puis c'est lancé. Je suis à un des coins, Will dans un autre, Corentin avec Jean-Philippe, son père, préfèrent marcher. Will vole un lièvre qu'il ne prendra pas (il avait récompensé son aigle, il vole maintenant Altin car Aurélien préfère voler sa forme compte tenu de fait que l'on risque de trouver des chevreuils dans ces parcelles). La traque est si longue qu'on ne voit pas le bout ni les porteurs d'oiseau. Je ne sais pas si Corentin et Jean-Philippe ont volé dans ces champs. Je vole un lièvre qui se défausse sans succès.  Nous ne prendrons plus rien de cette journée, pourtant, Aurélien va voler sans être vu par quiconque, un chevrillard qui se défaussait le long de la grande haie qui coupe la traque en deux. Il lance contre le vent, la forme entreprend correctement et le chevrillard esquive par des cabrioles peu courantes. Elle tombe au sol et repart en vol vers ce garnement. Elle le manquera de très peu en plongeant dans le vent, sans doute par manque d'appuis. Dommage, ce fut un beau moment vécu par Aurélien tout seul. 

        Nous rentrons Après avoir battu encore une grande partie autour du village où nous sommes hébergés. Madame COMPÈRE nous a préparé un repas comme elle sait le faire. Tout fut parfait. Nous dînons dans un grande maison de maître qui abrite une quantité de vieilles choses toutes plus magnifiques les unes que les autres. C'est une vraie caverne d'Alli-Baba. Le coq au vin, précédé d'une soupe de potimarrons, nous a permis de retracer les péripéties de la journée. Les folies n'étant plus de nos âges, nous nous séparons après un dessert magique et une coupe bien agréable vers 11h30. Merci Madame pour le travail que notre venue engage. 

        Le lendemain, nous sommes attendus chez Monsieur Guillaume GANDON, président d'une chasse regroupant plusieurs propriétaires. Les invités sont nombreux, d'autant qu'une société d'amis attendent cette chasse depuis longtemps. C'est toujours très intéressant de présenter notre déduit à des profanes qui, ne connaissant pas, peuvent avoir une approche différente de cette chasse, somme toute, spectaculaire. Nous sommes dispatchés dans quelques véhicules qui nous conduisent sur les lieux de la chasse. Les plaines sont encore plus ouvertes ici, les oiseaux placés sont emmenés en véhicule, je reste à marcher avec les traqueurs. Dès le début, nous voyons une dizaine, peut-être plus de chevreuils en plein cœur de la plaine. Ils nous regardent et nous montrent qu'ils ont une défense facile car ils voient tout ce qui bouge autour d'eux et ne laissant rien approcher. La manœuvre est habile, les chevreuils s'affolent, le groupe éclate, Corentin vole contre vent. Ils essayent de forcer la ligne, Aurélien est beaucoup trop loin pour voler, mais moi, je ne suis pas si mal. Je déchaperonne Sarembay qui engage. Une chevrette accompagnée de son bigou passe à quelques dizaines de mètres pour se diriger vers le bois un peu plus bas. Sarembay refuse sans se forcer et glisse vers le bois. Je suis obligé de descendre les 500 mètres qui nous séparent pour enfin le récupérer. Il est très frustré, il est très méchant. Je suis très content que ce soit un tiercelet, car un tel caractère avec une forme, bonjour !!! Nous fermons la traque et nous réalignons sur le champs voisin, un blé assez haut pour garder des lièvres gîtés. Hugo est sur la gauche de la traque et fixe un lièvre. Il se poste dans le vent pour offrir un bon vol aux convives. Le lièvre bondit de son gîte puis, à 20 mètres, s'arrête et se dresse sur ses pattes. Il n'en fallait pas plus pour donner une chance à ce jeune aigle qui l'a saisie sans la manquer. Hugo récompense. Nous reprenons la marche. Sitôt repartis, un lièvre se lève à 80 mètres et glisse contre le vent. Je libère Sarembay qui prend le vent de face en montant légèrement. Le lièvre est à 100 mètre de lui, dans le même axe. Il continue à monter à quelques mètres de hauteur puis plonge sur le lièvre comme il sait si bien le faire. Pourtant il va le manquer. Il revient au réclame sans sourciller. Nous poursuivons et levons quelques lièvres pour les aigles placés, mais rien ne sera plus pris. La traque suivante nous oblige à nous réaligner le long d'un labour gigantesque. Nous décelons quelques chevreuils en contre bas, Aurélien longe le plus haut possible afin de garder ces animaux dans la traque. Ils cherchent à sortir par le haut, Aurélien court avec son aigle pour déchaperonner le plus tard possible. Les chevreuils redescendent sauf un qui fonce sur lui. Il déchaperonne, le chevreuil butte et part dans l'autre sens, la forme entreprend magnifiquement, elle le rattrape mais le vent dans le dos est un handicap important qui lui fait manquer la première attaque. Le vol continue, elle en tente une deuxième mais sans doute la trop grande vitesse la fait manquer. Les chevreuils qui se dérobaient glissent à ce moment vers l'aigle au sol. Ils passent à quelques mètres de la forme qui relance son vol. Elle remonte toute la harde pour griffer l'animal de tête. ils tombent au sol tous les deux, mais assez vite, la chevrette se libère des serres pourtant puissantes de l'oiseau. Ce fut un très beau vol de près d'un kilomètre. Filmé par presque tous, les invités en garderont un souvenir indélébile. Sarembay ensuite m'a fait vraiment honte, en refusant des lièvres courts, sans aucune conviction, il vole comme disait Francisek en République Tchèque, comme un "Smetterlink" (papillon). Jamais il n'a été aussi médiocre, je n'en reviens pas encore. 

        Nous rentrons à la ferme pour le déjeuner préparé par Madame GANDON. Nous disloquerons ensuite pour rentrer en Vendée, six heures de route plus deux pour moi pour rejoindre la maison. Ce week-end fut un des plus beaux que nous ayons passé ici, avec un temps froid mais brillant, la cathédrale de LAON en fond, ce fut merveilleux. Merci à toutes et tous pour votre disponibilité, votre gentillesse. 

                                                                                                            Jean-Louis.         

                 

mardi 17 janvier 2023

CHASSE A LA PETITE HAIE ET CHAMBELLAY

Romuald
 










CHASSE EN ANJOU, 14, 15 janvier 2023 :

         Pour la quatrième année, nous nous retrouvions chez Guillaume JALLABERT à la Petite Haie au Petit Auvergné en Anjou. Cette réunion atypique réunit deux équipage : d'une part le rallye la Meilleraye, d'antre part les Aigliers de France. Le matin les aigles sont de sortie et l'après-midi ce sont les chiens pour le même gibier, le lièvre. Le temps n'est pas au beau. La pluie n'est pas présente ce matin mais la couleur des nuages ne nous engage pas à pronostiquer un temps merveilleux. Le café préparé par Monsieur Guillaume nous permet d'attendre les invités assez nombreux, curieux de voir cette chasse rare. Il est 9heures, Romuald frappe à la porte juste à l'heure. Nous sommes tous là, Aurélien avec ses deux aigles, Romuald accompagné d'Emmanuel et ses deux aigles, Wilfried avec son tiercelet de royal, moi-même avec mon oiseau de 14 mues. Nous sommes très heureux de nous retrouver car l'IAHP (Grippe Aviaire) ne nous a pas fait de cadeau cette année. Le flou artistique habituel autour des textes qui régissent notre déduit, nous ont fait craindre de ne point pouvoir se regrouper. Pour autant, le fait d'avoir été contrôlé par les agents de l'OFB en Loiret, nous a permis d'avoir une réponse : nous ne sommes pas considéré nous rassembler lors d'une chasse au vol. Ainsi, nous voyons d'un bien meilleur œil un avenir plus serein. 

        Nous convions les invités à une petite présentation rituelle de notre art. Quelques questions suivent et le départ pour la chasse est sonné. Nous partons vers les grands près entrecoupés de haies assez épaisses qui sont un refuge important pour les gibiers présents sur ces terres. La ligne se déploie sur une grande largeur, laissant le vent fort nous longer de droite à gauche, ce qui facilite le port de l'oiseau. Aussitôt en place, Aurélien vole un capucin qui se dérobe au loin, même très loin. Altin monte sur queue, dans un vent de côté lui permettant de garder de la hauteur, il comble les cinq cents mètres le séparant du lièvre en quelques secondes et plonge à une vitesse folle sans prendre. Dommage, un tel vol méritait la prise. J'ai oublié mes lunettes de vue de loin, ce qui me handicape énormément. Je préviens Fabien de me prévenir quand il voit un lièvre car avec le vent, je n'y vois rien. La ligne s'arrête, il me semble que Romuald ou Wilfried a volé. La ligne repart. Soudain, dans le champs suivant, Fabien hurle "lièvre devant", je déchaperonne et lance aussi vite que possible Sarembaï qui entreprend correctement. En même temps, Wilfried à lâché. Les deux aigles sont aux trousses du lièvre qui détalle dans le champs e côté après avoir traversé la route. Rien ne sera pris, les deux aigles sont repris sans encombre. Les vols se succéderont sans résultat jusqu'à l'arrivée de la pluie. Sous une forme de bruine au début, dans le vent qui a forcit, cette bruine humide et pénétrante, commence à mouiller nos oiseaux qui deviennent in-serviables. Aurélien change d'aigle pour essayer d'attaquer un chevreuil vu quelques buissons plus loin. Nous ne les rembucherons pas. Nous finissons la traque "trempés-mouillés". Nous aurons vu une bonne vingtaine de lièvres ce matin, ce qui nous donne une belle idée de la population. Le casse-croûte est le bien venu, le partage des quelques spécialités que chacun a le plaisir d'apporter ravive les corps et apaise les âmes. 

        Le rapport est sonné, Monsieur Jallabert  choisit son attaque. Les chiens sont sortis du van et la quête commence. Un lièvre est rapidement lancé mais il met les chiens en défaut après une bonne demie heure de chasse. Un change est arrêté, c'est un plaisir de voir comment Édouard pilote réellement sa meute. Cet équipage qui chasse dans une éthique irréprochable, montre de liens entre les hommes et les chiens difficiles à décrire. Deux ou trois sangliers sortent d'un bois poussés par la fougue des chiens, mais Édouard et ses aides bloquent en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire. Les chiens non plus ne prendront pas cette après-midi. 

        Malgré une très belle chasse, point de prise, c'est cela aussi le bonheur de chasser.  

        Tout le monde est rentré, la galette est servie. Nous sommes contraint de disloquer, il est six heures du soir. 

        Madame Catherine nous attend au clos du Piheux; comme l'an dernier. Et comme l'an dernier, l'an d'avant, et les autres avant aussi, Laurence nous a préparé un repas de derrière les fagots. Elle nous a concocté  un sauté de rognon de porc qu'elle seule manage de la sorte. Ce fut un petit bonheur. Nous avons revu pendant l'apéritif, olivier de Rougé et Raphaël Lepelletier  chez qui nous chassions in y a quelques années. Ce fut un réel bonheur de les revoir de ressasser de vieux souvenir du "Haut Rocher". Sans aucun doute, nous reverrons nous en chasse une de ces années prochaines. 

        La chasse du dimanche se déroule au Reuvre de Chambellay. Amaury Bironneau nous organise cette journée (la précédente aussi, d'ailleurs) dans une propriété familiale de producteurs de fruits (Pommes, framboises, cassis...) Ces cultures abritent une belle population de chevreuil qui seront le gibier d'aujourd'hui. Les lièvres et les renards restent ouverts. Le café traditionnel nous accueille, le temps est bien meilleur, le soleil est présent, le vent aussi mais moins fort qu'hier. 

        La présentation rituelle est faite et nous partons chasser. Une ligne presqu'aussi longue qu'hier s’étale sur quatre cents mètres. Un lièvre est annoncé dans la bande de gauche. Il saute sur moi à quarante mètres, je lance mon oiseau qui manque de peu. Branché, Sarembaï commence à regarder autour de lui. Il prend le large vers un grand arbre où la vue est superbe. Il me faut à tout prix le reprendre pour ne pas léser la chasse. Heureusement, il se laisse berner par un petit morceau de viande lancé sous lui. Aurélien vole un chevreuil, puis un deuxième qui est griffé pais pas tenu. Wilfried en vole un aussi que son aigle griffe, sans succès. Nous repostons les oiseaux pour faire un bois plus important. Les traqueurs sont vifs et courageux dans ces ronciers impénétrables. En se mettant en place, je vole un lièvre de très belle manière que Sarembaï manque de rien.  Altin vole un N'ièmme chevreuil sans résultat. La forme semble blinquer mais ce n'est pas ce que pense Aurélien. Cela ressemble plus à une frustration qu'à autre chose. C'est vrai que depuis deux mois, les oiseaux sortent très peu voire pas du tout. Cela ne leur vaut rien. Ils aiment voler, chasser. Ils ne connaissent pas l’administration et c'est tant mieux. Elle finira quand même par griffer une chevrette mais elle ne la tiendra pas. Romuald voit un lièvre lui foncer dessus, il reste immobile, le lièvre, voyant l'obstacle, se retourne et repart à 180°, pour son malheur, Romuald lance son aigle qui coiffe et griffe ce capucin en vingt cinq mètres. Ce sera la seule prise de nos deux jours de chasse. Un peu plus loin, dans les cassis, un lièvre me part des pieds en contre. Difficile de lancer fort mais l'oiseau compense et vole fort vers le lièvre qu'il perd de vue un instant. Il ressource violemment et plonge brutalement sur l'animal qui se dérobe de ses griffes. Dommage c e fut un très beau vol. Corentin arrivé ce matin, vole en contre une chevrette mais lancer un forme est beaucoup  plus difficile à remonter qu'un mâle. Elle ne pourra pas rendre. Le vent à forcit et les vols se font de plus en plus difficiles. Une dernière traque nous fait sortir d'un petit bois un lièvre que je vole très mal. Je lance dans le vent et Sarembaï ne trouve aucun appui. Il laisse passer le capucin à quelques mètres de lui et se vautre dans un arbre voisin comme un oiseau débutant. Ce sera mon dernier vol. Wilfried volera une chevrette ainsi qu'Aurélien, mais rien d'autre ne sera pris. Nous aurons marché 10,8 km, pour gagner un casse croûte bien mérité. C'est une petite fille à Amaury qui gagnera la fève. Nous disloquons vers 16 heures. Après quelques discutions pour planifier des dates de fin de saison, et lancer des projets pour la saison prochaine, nous quittons ces endroits magiques, où la chasse est reine. 

        A bientôt dans d'autres lieux tout aussi enchanteurs... J.L.