lundi 13 janvier 2014

W.E. de chasse : L’EPINAY, CHERVES, CRAC’H :

 

Nous nous sommes de nouveau rencontrés pour un week-end de chasse avec nos aigles. La condition d’après fêtes est tout à fait aléatoire, tantôt trop haute, tantôt trop basse, mais en tous cas aucun de nos oiseaux n’a pu  exprimer ni montrer une quelconque vitalité. Sans doute avons nous été trop laxistes, ou peut être avons nous laisser un peu de temps nos oiseaux sans travailler, aucune prise ne sera faite lors de cette chasse.

Nous sommes arrivés le jeudi chez Patricia et Noël au domaine de l’Epinay ; superbe petite chasse à la journée qui permet à tout un chacun de se retrouver avec son chien pour tirer quelques faisans ou perdreaux. Cette chasse abrite  aussi quelques chevreuils que nous réserve gentiment nos hôtes.

Le casse croute offert par Paulo Begein, notre ami charcutier, est toujours à la hauteur désirée. La côte de lard  reste sa spécialité incontestée.

Nous nous rassemblons pour présenter les oiseaux  à un public de traqueurs très attentif. Nous démarrons par la prairie pour servir Marco et son autour. Il ne trainera pas à prendre un premier perdreaux ; son autour est dans une phase ascendante et au top de sa forme. Les premiers chevreuils sont levés , on entend quelques annonces. Sarembay vole une première fois mais sa condition est telle qu’il perd vite les animaux de vue. Le réclame est bon mais son agressivité grandissante me perturbe. Nous volerons tous, mais aucun animal ne sera pris. Seul les deux perdreaux de Marco nous sauverons de la “broquouille”.

Le soir, le repas rassemble tous les protagonistes de cette chasse ; le monde est refait, une fois de plus.

Le lendemain, quartier libre, j’en profite pour terminer quelques  paperasses, Aurélien et Christian se baladent dans le parc, Jean-Yves visite sa famille.

Le samedi était prévu pour chasser dans le marais, mais après ce qui est tombé, le niveau d’eau ne permet plus la navigation ; il nous a fallu trouver une invitation autre. Patrice, contacté par Gilbert, nous propose sur le pouce une journée de chasse au lièvre à CHERVES dans la Vienne. Nous y retrouvons Romuald, Audrey et Thibaud. La plaine s’offre à nous, avec ses kilos de boue collée aux bottes. Le premier champs est presque creux, quatre capucins se dérobent pratiquement hors de vue. Christophe lance sa forme qui entreprend parfaitement un vol de plus de 350 mètres. En redescendant, les vols vont se succéder rapidement et, plus nous sommes bas, plus il y a de lièvres. C’est vraiment un plaisir d’être là. Les attaques succèdent aux attaques, mais aucune prise ne viendra nous encourager. Jean-Yves court vers son aigle à la dérobade. Sarembay vole juste pour se montrer mais sans conviction (à 3480 gr., cela n’est pas étonnant). Seul Christophe montre un aigle assuré. Aurélien mène un combat depuis deux jours contre sa forme qui lui fracasse le poignet, les doigts, tout ce qu’elle peut attraper. Nous volerons 35 fois sans aucune prise ; décidément, nous ne sommes pas bon cette fin de semaine.

Nous offrons un chaperons à Patrice, et nous prenons la route pour CRAC’H en Bretagne.

Arrivés chez Michel pour l’apéro, nous resterons finalement de peur de ne pas trouver le mobile-home… Il a seulement obéit au dicton : quand on tient à ses amis, on les garde à la maison…

Nous sommes à quelques kilomètres de la propriété qui nous accueille ; Nous y sommes à l’heure. Dominique, Patrick et Yves D’ABOVILLE, les frères de Gérard, nous attendent dans une superbe bâtisse bretonne. Une banne abrite le casse-croute. Le discours et les présentations sont faites et nous allons nous mettre en poste. Michel et Martial avaient vu les territoires la veille. Je suis accompagné de deux dames et de Dominique. Nous restons sans bruit dans l’attente d’un saut de cabri. Rapidement, Aurélien vole une chevrette qui se dérobe devant nous sans que je puisse voler. Plusieurs minutes plus tard un chevrillard est annoncé ; il est vu par un invité, je déchaperonne et Sarembay vole vite et bien mais l’animal rentre au bois un peu tôt. L’aigle monte sur queue vers une branche haute dans un platane centenaire. Il reviendra assez vite sans me causer de difficulté. Romuald a aussi volé (c’est ce qu’on m’a dit). Quatre vols sur quatre animaux différents, cela débute bien. Une petite collation de fin de matinée resserre les liens. L’après midi sera beaucoup plus terne. Nous ne verrons plus un seul cabri. Dommage, mais c’est la chasse. Nous remettons le livre de Patrick Morel à la famille D’ABOVILLE qui somme toute, a passé une très bonne journée en notre compagnie. Chacun reprend son chemin pour deux semaines de travail. Peut être la prochaine fois, amènerons nous nos oiseaux un peu plus en condition ? Il le faudra bien si nous voulons prendre. A bientôt, à JUIGNE et au HAUT ROCHER…

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