La réunion de la FICIF est désormais terminée, de bien beaux vols, quelques prises "plaisir" pour nos oiseaux, et le retour vers d'autres cieux s'ouvre à nous. La route ne sera pas longue, nous faisons halte chez Simon, non loin d’Évreux. Quant à moi, je prends la route vers chez Patrice P. son père, mon ami de presque toujours. 35 minutes seul au volant d'une voiture inconnue, une Mégane. Nous passons la soirée à refaire le monde, comme nous en avons l'habitude. La nuit nous emporte dans un sommeil profond. Le lendemain, nous nous retrouvons chez Simon, dans une gigantesque ferme où sont cultivées des plantes inhabituelles : menthe officinale, fenouil, estragon, sorgho, et bien d'autres qui abritaient il y a quelques années bon nombre de lièvres. Aujourd'hui, il pleuvote un petit crachin bien gênant. Nous sortons les oiseaux parapluie en main. Ce n'est pas bien réconfortant. Mais enfin, nous sommes là, donc il faut se résoudre à tenter l'action. Nous nous déplaçons de quelques kilomètres vers une région un peu plus vallonnée qui devrait nous livrer quelques capucins. Aurélien vole le premier qui gicle assez loin de nous. Vol très appuyé comme sait le faire Cheappy, vol très long, mais arrivé sur le lieu du combat, le petit rien qui fait la prise lui échappe. Il se perche sur un arbre bas, trempé, les ailes pendantes. Juste ce qu'il faut pour exaspérer Aurel. Nous descendons le champs de luzerne sans autre vol. En remontant, un lièvre se dérobe devant Adriane. Je déchaperonne Sarambay qui entreprend correctement cet animal ; la poursuite est vive, le rythme constant, et l'oiseau ne laisse aucune chance au capucin qui doit s'incliner. Je récompense volontiers d'un bon "cœur poumons" qui fait bien du plaisir à Sarambay. Nous volerons ensuite d'autres animaux qui trouveront tous une échappatoire. Après avoir casse-croûté, nous reprenons la route vers la Vendée. Nous avons vu voler deux aigles en bonne forme, dans des vols longs, vifs, étincelants. Prochaine rencontre, en Vendée, sur les terres de la Fédération des chasseurs, dans le marais breton. Ce sera une nouvelle expérience pour nos oiseaux. A bientôt.
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