Ce samedi 17 octobre, nous devions chasser lors de réunion annuelle de la FICIF. Grâce au COVID 19, cette réunion a été annulée, en toute logique.
Notre ami Christophe HILAIRET nous a proposé alors une mini-réunion (6 personnes) sur ses terres. Nous arrivons vers 9 heures 45 après nous être levé à 4 heures... Nous buvons un café en attendant les locaux. Nous sortons nos oiseaux des boites, et le départ est lancé. Lentement, nous entrons dans un champs cultivé pour les abeilles de Christophe, phacélie, trèfle, lupin, tout un aréopage de plantes mellifères pour que ces petites bêtes trouvent à manger. Sitôt entrés dans ce paradis pour nos capucins, les premiers vols sont déclenchés. Aurélien lance sur un lièvre "long", un peu trop à mon goût, pour un premier vol à 10 heures 30 du matin. Ari vole ensuite sans prendre. Pourtant il semble que les lièvres aient peu de défenses dans ce biotope. Romuald, qui vole le petit mâle de Laurent ce matin, lance sur un premier animal d'un vol très vif, cet aigle est vraiment surprenant. C'est au tour de Sarembaï sur une annonce au gîte de Romuald. SarembaÏ a fait un très mauvais début de saison au point que mon moral me guide vers l'arrêt pur et simple de la chasse à l'aigle. Toujours sur l'œil, très agressif, peureux, ne supportant pas le chaperon, il me pose énormément de problèmes. Mais là, juste arrivés sur le terrain de chasse, on a l'impression que les disjoncteurs se sont réenclenchés en mode "action". Le lièvre se lève et aussitôt il emmanche brutalement et empiète après un vol de trente mètres. Ça n'est pas bien glorieux mais le lièvre est pris. À partir de ce moment, il supporte tout comme avant, chaperon, papouilles, caresses, et continue à chasser comme l'an dernier. Thibaud vole un lièvre long mais on sent bien que la saison ne fait que démarrer. Les vols s'enchainent les uns après les autres, tantôt Ari, tantôt Romuald, de temps en temps Aurélien très loin de nous, puis Christophe qui fait sauter du poil de notre capucin. Nous rentrons après une heure et demie pour casser une croute bien méritée. Les spécialités locales sortent des glacières ainsi que quelques bouchons. L'après midi sera plus lente au démarrage, mais les vols sont de plus en plus intéressants. Romuald lance sur un lièvre énorme assez loin de lui, l'aigle entreprend l'animal et le manque mais une ressource incroyable le propulse à une dizaine de mètres de hauteur. Il déclenche un vol en saint esprit étonnant puis plonge sur le lièvre pour le lier enfin. Magnifique moment vécu par tous. L'aigle de Christophe semble manquer de conviction aujourd’hui alors que la semaine dernière il prenait son premier lièvre de l'année. Aurélien vole ensuite un lièvre assez loin aussi. Avec un retard certain, il donne un maximum de puissance au départ de son vol. Il rattrape très vite le capucin, trop vite. Il fait une ressource comme celui de Romuald pour le lier après un très vif crochet. Encore un moment inoubliable vécu par tous. Thibaud va voler ensuite sans succès ainsi que Sarembaï. On dirait que ces deux là attendent que la saison avance pour s'exprimer. Aurélien Vole un n'iemme lièvre encore assez loin. Il le rattrape à environ deux cents mètres, le griffe à pleine vitesse et décolle le lièvre du sol sur dix mètres. Aurélien récompense car ces deux vols resteront dans sa tête pour un moment, je crois. Quatre lièvres furent donc pris pour 46 vols. Le temps était très bon, pas de vent, c'est un résultat moyen mais satisfaisant pour une ouverture réussie pour tous. Le café ou la bière dans un moment de détente, prépare la dislocation du jour. Sans aucun doute, nous nous retrouverons rapidement.
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